28
Jan

Produire de l’électricité à partir des ondes WiFi, c’est possible

Alimenter gratuitement des capteurs ou dispositifs électroniques sans recourir à un câble d’alimentation, ni à une batterie, ne relève plus de la science-fiction. La technologie Freevolt capte l’énergie des ondes radiofréquences ambiantes et les transforme en courant électrique. De nombreuses applications pourraient être trouvées dans un environnement toujours plus connecté.

Freevolt n’est pas un groupe de punk rock alternatif, ni une entreprise de location de vélo à assistance électrique. Il s’agit d’une technologie qui permet de transformer les ondes rencontrées au quotidien (GSM, 3G, 4G, WiFi…), dont la longueur d’onde est comprise entre 0,5 et 5 GHz, en un faible courant électrique. De quoi s’affranchir des sources d’alimentation classiques, batteries embarquées ou câbles reliés au réseau.

Techniquement, la solution Freevolt comprend trois composants principaux : une antenne multi-bande, qui capte un maximum d’ondes électromagnétiques, un redresseur, qui les transforme en électricité, et un module de gestion de l’alimentation, afin d’optimiser la production. Avec une puissance très modeste de 100 µW par boîtier Freevolt, pas question encore de pouvoir alimenter un smartphone, par exemple. En revanche, il sera possible d’alimenter nombre d’objets connectés et de les rendre autonomes. Des sondes de température ou des détecteurs de fumée intelligents, par exemple, pourraient en faire partie, tout comme d’autres équipements domotiques tels des capteurs d’alarme. Lors de la conférence de presse de lancement, l’inventeur du système, Paul Drayson, a présenté un prototype alimentant en électricité une diode électroluminescente bleue, dont l’intensité de brillance variait en fonction du nombre de portables allumés à proximité. Pendant sa présentation, il a également utilisé la technologie pour alimenter son micro grâce aux ondes.

Des smartbuildings toujours plus instrumentés

Une première application pratique a déjà été développée par Drayson Technologies : elle permet de visualiser la qualité de l’air (et notamment la concentration en monoxyde de carbone) sur son smartphone, cette dernière étant mesurée et communiquée par un réseau de capteurs sans fil, alimentés par Freevolt. La porte s’ouvre donc sur un ensemble de fonctionnalités liées aux bâtiments intelligents et à la domotique, grâce à l’instrumentation des logements, bureaux ou espaces de vente qui permettrait de mieux connaître les usages et fréquentations. D’autant que les ondes électromagnétiques sont désormais omniprésentes, qu’il s’agisse de téléphonie, de télévision ou d’Internet, dans les logements (ce qui pose des problèmes aux personnes électro-sensibles), dans les immeubles tertiaires et dans les espaces publics, qu’il s’agisse de jardins, de centres commerciaux ou de gares. Selon Paul Drayson, la quantité moyenne rencontrée est estimée entre 20 et 35 nW/cm². Une énergie intangible et gratuite qu’il propose de collecter.

source : biactu Produire de l’électricité à partir des ondes WiFi, c’est possible

22
Jan

Les Français prêts à passer aux EnR domestiques

La transition énergétique fait son chemin dans les foyers français. Selon le baromètre Qualit’EnR, les ménages sont davantage sensibilisés à l’équipement de leur logement avec des solutions reposant sur des énergies renouvelables. Découvrez les tendances.

Les Français soutiennent le développement des énergies renouvelables et sont de plus en plus nombreux à souhaiter s’en équiper. C’est ce qu’il ressort de la 6e enquête annuelle menée par OpinionWay pour Qualit’EnR auprès de 1021 personnes. Malgré un contexte économique difficile et un coût de l’énergie fossile bas, les ménages souhaitent entreprendre leur propre transition énergétique. Ils seraient déjà 37 % à en disposer, proportion qui monte à 48 % chez les propriétaires. Et 26 % des foyers qui n’en disposent pas encore se déclarent prêts à franchir le pas (35 % chez les propriétaires). Les équipements les plus présents dans les maisons françaises sont les inserts bois (17 %), les poêles à bois (12 %) et les pompes à chaleur (12 %). Les installations solaires photovoltaïques (8 %) ou thermiques (8 %) affichent une bonne progression par rapport à 2015.

Les interrogés annoncent souhaiter à une écrasante majorité, l’encouragement de ces énergies renouvelables (96 %), dont le solaire thermique en priorité. Le prix conditionnera le choix de cette option énergétique pour 54 % des Français, et ce sont les difficultés administratives (39 %) qui constituent le frein principal. Mieux informés, les propriétaires ne sont plus que 21 % à tout ignorer des aides disponibles : ils sont 76 % à déclarer connaître le crédit d’impôt (CITE) et 65 % le prêt à taux zéro (PTZ). De même, 72 % des Français connaissent aujourd’hui le dispositif Reconnu garant de l’environnement (RGE) qui semble remporter de nombreux suffrages : 83 % des personnes interrogées feraient appel à un professionnel titulaire de ce signe de qualité pour la réalisation de travaux de rénovation énergétique chez eux.

Outre le fait de réaliser des économies, les Français se déclarent prêts à consommer directement l’énergie électrique produite par des panneaux solaires installés en toiture (88 %) selon le mode de l’autoconsommation, tout en revendant l’excédent (77 %). Quant au budget estimé, il est de l’ordre de 5.000 € pour du photovoltaïque, 2.700 € pour du thermique et de moins de 2.300 € pour une pompe à chaleur. Pour l’association Qualit’EnR, c’est la tenue de la COP21 à Paris, au mois de décembre 2015, qui a ravivé l’intérêt des Français : ils sont 23 % à se déclarer plus sensibles aux enjeux environnementaux, principalement dans les tranches d’âges plus jeunes (moins de 35 ans). La transition écologique est donc bien enclenchée, y compris dans les ménages.

source : biactu Les Français prêts à passer aux EnR domestiques

22
Jan

Objectifs 2020 : Hager s’y emploie dès maintenant

Après une période de lourds investissements, le spécialiste des solutions électriques n’entend pas se relâcher pour les cinq années à venir. Fort de ses succès, Hager lance son Projet 2020 qui vise un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros à terme. Détails.

« 2020 : l’avenir commence maintenant ! ». C’est avec ce slogan que le fournisseur de solutions et services pour les installations électriques dans les bâtiments entend poursuivre et confirmer les bons résultats de son projet précédent qui vient de s’achever.

« Nous avons maintenu nos parts de marché dans un contexte de baisse de volume dans le neuf, intégré une nouvelle équipe avec l’arrivée de Iboco dans le giron d’Hager, énormément investi et travaillé sur le Projet 2020 », détaille Sophie Breton, Directeur général de Hager France. Ainsi, le chiffre d’affaires entre 2010 et 2015, a progressé de 35%, passant de 1.4 à 1.9 Md€. La part de marché du Résidentiel s’élève à 34% – confortant sa position de leader dans le domaine des tableaux électriques – tandis que le secteur Tertiaire atteint les 8 % de parts de marché. « L’objectif est de doubler ce chiffre d’ici à 2020 », ajoute Christian Cuny, Directeur clientèle Grands Comptes Tertiaire & Prescription.

Renforcer et enrichir l’offre

Hager, qui s’est diversifié également dans l’activité « alarme », obtient 20% de parts de marché avec sa gamme Sepio. L’international n’est pas en reste, et Hager France compte bien continuer son développement vers les BIC (Brésil-Inde-Chine). Quant aux investissements réalisés, Hager est fier d’annoncer que son Forum situé à Obernai rencontre le succès escompté, avec « deux à trois visites de clients français par semaine », souligne Sophie Breton.

Désormais, c’est vers les 5 prochaines années que se tourne Hager. Avec comme objectif de passer de 12.000 à 20.000 collaborateurs, et de réaliser un chiffre d’affaires de 3 Md€. Pour cela, quatre axes prioritaires seront abordés : résidentiel, tertiaire, services et RDE (rapide développement économique). Renforcement des offres, enrichissement des gammes, des services, tous les moyens sont bons pour répondre aux besoins et attentes des clients installateurs de l’industriel. Un « installateur digital » qui a désormais à sa disposition des applications diverses selon ses besoins (coaching, informations, catalogue, configurateur), des formations dédiées et même un programme TV !, annonce Caroline Nivelle, directeur marketing du groupe.

« Tout ce que l’on propose en matière de digital, c’est pour gagner du temps et des clients. Le digital est un axe de business pour l’installateur », conclut Sophie Breton.

source : biactu Objectifs 2020 : Hager s’y emploie dès maintenant

21
Jan

Détecteurs de fumée : la liste des appareils défectueux s’allonge

La DGCCRF titre à nouveau la sonnette d’alarme concernant les détecteurs autonomes de fumée (DAAF). De nouveaux cas d’appareils défectueux viennent en effet d’être détectés. Parallèlement au retrait des magasins, un rappel auprès des clients concernés est lancé.

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11
Jan

En 2020, le photovoltaïque pourra se passer de subventions

La rentabilité de l’électricité solaire augmente régulièrement. D’ici à 2025, les coûts des composants devraient encore diminuer, permettant à l’énergie photovoltaïque de devenir compétitive, même sans soutien financier, explique l’Ademe dans une étude. Détails.

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