1
Déc

Le déploiement des compteurs Linky démarre

ERDF va commencer le déploiement du compteur intelligent Linky à partir de ce 1er décembre 2015. Un démarrage sans précipitation, avec 20.000 compteurs posés dans le mois. L’objectif est d’avoir changé 35 millions de ces machines d’ici à la fin de 2021…

L’installation des compteurs Linky débute dès ce mardi 1er décembre 2015, mais à un rythme de sénateur. S’il est prévu que 35 millions de compteurs électriques soient remplacés dans les six années qui viennent, seules 20.000 machines communicantes seront posées par ERDF le premier mois. Le gestionnaire du réseau prévoit ensuite d’augmenter la cadence pour monter à 300.000 compteurs installés par mois, en rythme de croisière. Problème : pour changer l’ensemble du parc souhaité en 71 mois, ce serait 490.000 compteurs qu’il faudrait poser mensuellement.

Un 2e appel d’offres pour produire plus de 13 millions de compteurs

Pour l’heure, pas de pénurie de machines à prévoir donc, puisque 3 millions de compteurs ont été produits pour cette première vague d’installations. Pas moins de six entreprises (Itron, Landis & Gyr, Sagemcom, Ziv, Maec, Elster) ont été sollicitées dans le cadre d’un premier appel d’offres. Un deuxième vient d’être passé, pour 13,8 millions d’appareils maximum. Et ERDF passera 300 marchés de pose auprès d’une quarantaine d’entreprises (Solutions 30, OTI, LS Services), qui devront être capables de faire face à un afflux de rendez-vous de pose chez les particuliers. De même, des plateformes logistiques pour l’expédition des Linky et la récupération des anciens compteurs qui devront être recyclés, seront organisées.

L’opération de déploiement du compteur « intelligent » durera donc jusqu’à la fin de 2021 et coûtera au moins 5 milliards d’euros. Mais pour quel bénéfice ? La Commission de Régulation de l’Energie avance que, sur 20 ans, cette opération sera « globalement neutre ». Sont anticipées des économies sur la relève des compteurs, grâce à la télémesure (1,7 Mrds €) et une réduction de la fraude (1,9 Mrds €). Quant à la baisse attendue des consommations pour les particuliers, elle serait… symbolique. Les Echos avancent le chiffre de 1 à 3 %. L’installation de compteurs communicants ne serait qu’une obligation légale, ERDF devant mettre à disposition de chaque foyer son profil de consommation. De quoi, dans un second temps, peut-être profiter de tarifs spécifiques ou de services d’effacement.

source : biactu Le déploiement des compteurs Linky démarre

1
Déc

La batterie au sodium remplacera-t-elle celle au lithium ?

Au terme de deux ans de recherche, des scientifiques du CNRS et du CEA ont développé une batterie où le lithium, qui se raréfie, est remplacé par du sodium, plus abondant et donc moins coûteux. Les performances comparables de ce nouveau type de stockage énergétique pourraient ouvrir de nouvelles perspectives pour la transition écologique.

Les batteries lithium-ion sont aujourd’hui largement répandues, dans les appareils électroniques (ordinateurs portables, tablettes, smartphones) et les véhicules électriques, pour leur bonne énergie massique, plus élevée que celle des piles bâton (nickel-hydrure métallique), et pour leur absence d’effet mémoire. Seulement, le lithium est un métal alcalin rare, il n’est que le 33e élément le plus abondant sur Terre et ses réserves mondiales s’amenuisent. Aussi, les scientifiques cherchent-ils à le remplacer par un autre métal alcalin, 1.000 fois plus courant : le sodium.

Des équipes du réseau sur le stockage électrochimique de l’énergie (RS2E – CNRS et CEA) ont donc travaillé pendant deux ans à l’élaboration d’une batterie sodium-ion. Ils ont tout d’abord procédé à des essais sur la composition de l’électrode positive (« cathode »). Pas moins de six laboratoires (*) ont été impliqués afin de parvenir à l’alliage sodé idéal. Puis, en six mois, un prototype de batterie au format industriel « 18650 » (un cylindre standard de 1,8 cm de diamètre par 6,5 cm de hauteur) est complété. Cette deuxième étape, passage d’une échelle laboratoire (synthèse de quelques grammes de matériau de cathode) à une échelle préindustrielle (synthèse d’un kilo), démontre la faisabilité du concept.

Des performances (presque) équivalentes à celles des Li-ion

Expérimentalement, la nouvelle technologie démontre « des performances encourageantes », annoncent le CNRS et le CEA. La densité massique d’énergie de la batterie sodium-ion atteint les 90 W.h/kg, un chiffre équivalent à celui des lithium-ion à leurs débuts. Ces dernières atteignent aujourd’hui des valeurs de 100 à 265 W.h/kg, une future cible à atteindre pour que l’alternative aux batteries lithium soit crédible. Côté durée de vie, la batterie sodium n’a pas à rougir : elle peut encaisser plus de 2.000 cycles de décharge/recharge sans perte significative de performance, un chiffre comparable voire supérieur à celui de ses concurrentes au lithium.

Les chercheurs français précisent : « Surtout, cette batterie est capable à la fois de se charger très rapidement et de restituer son énergie très vite ». Avantage non négligeable, le sodium s’avère être moins cher que le métal qu’il remplace, ce qui permettra de produire des batteries moins coûteuses. Les deux établissements de recherche précisent que la prochaine étape consistera à « optimiser et fiabiliser les procédés en vue d’un futur déploiement industriel ».

(*) Institut de chimie de la matière condensée de Bordeaux (CNRS), Laboratoire « Réactivité et chimie des solides » (CNRS/Université de Picardie), Centre interuniversitaire de recherche et d’ingénierie des matériaux (CNRS/Toulouse III/INP Toulouse), laboratoire « Chimie du solide et de l’énergie » (CNRS/université Pierre et Marie Curie/Collège de France), Institut Charles Gerhardt (CNRS/université de Montpellier/ENSC Montpellier), Institut de sciences des matériaux de Mulhouse (CNRS/université de Haute-Alsace).

 

source : biactu  La batterie au sodium remplacera-t-elle celle au lithium ?

25
Nov

Norme NCF 15-100 : Legrand déploie de nouveaux outils ludiques

A partir du 27 novembre 2015, la norme NFC 15-100, qui fixe les règles d’installations électriques dans les constructions neuves va être modernisée et simplifiée. Pour accompagner les professionnels et les particuliers dans ce virage réglementaire, le groupe Legrand met à disposition des outils d’informations spécifiques et ludiques.

La norme NCF 15-100 va être révisée pour s’adapter aux réalités du logement. Celle-ci fixe les règles d’installations électriques dans les constructions neuves ou les rénovations avec permis de construire. L’évolution de la norme entraînera, à partir du 27 novembre 2015 la création de deux nouveaux titres : le titre 10 regroupant les points relatifs aux installations électriques basse tension dans les locaux d’habitation et le titre 11 concernant les installations de communication dans les locaux d’habitation. En résumé, ces changements visent à simplifier l’utilisation de la norme pour les professionnels avec des prescriptions plus faciles à comprendre.

Afin de guider au mieux les installateurs dans le cadre de l’évolution de la norme, le groupe Legrand propose trois outils qui tentent de répondre aux besoins spécifiques de chaque personne. Une infographie met en exergue de façon pédagogique et visuelle les points clés de l’évolution de la norme. Il est également possible d’avoir accès à une vidéo explicative reprenant, en animation, les éléments de l’infographie. Un guide, récapitulant les points de révision de la norme est mis à disposition. Ces trois dispositifs seront accessibles à compter du 27 novembre 2015 sur le site www.legrand.fr. Legrand mènera en parallèle une campagne d’e-mailing et relayera l’information sur des sites partenaires et des réseaux professionnels.

source : biactu  http://www.batiactu.com/edito/norme-ncf-15-100-legrand-deploie-nouveaux-outils-ludiques-42863.php?utm_source=news_actu&utm_medium=edito

23
Nov

Emmanuel Macron part en guerre contre les délais de paiement

Il faut que les délais de paiement, dont l’allongement ne cesse d’empirer, retrouvent un comportement normal en France. Le ministre de l’Economie a présenté un plan en trois axes basé sur davantage de sanctions et d’amende, une transparence tous azimuts et une stratégie collective. Détails.

A fin 2015, plus de 60.000 défaillances d’entreprises seront comptabilisées, dont 15.000 à cause de non règlement de leurs factures. « Il faut agir avec urgence, et que chacun fasse un effort », a déclaré Emmanuel Macron, ce lundi 23 novembre 2015.

Et le ministre de l’Economie de poursuivre : « Nous sommes dans une situation à la fois injuste, inefficace et qui fait que la réduction des délais de paiement doit être une priorité ». En effet, depuis 2012, la situation se dégrade, le retard moyen atteignant désormais 13.6 jours, la pire valeur depuis 10 ans. En outre, seules un tiers des entreprises paient toutes leurs factures, tandis que qu’un tiers aussi des entreprises sont touchées par des retards de paiement, en particulier les TPE/PME. Au total, ce sont 15 milliards d’euros de ressources non mobilisables pour les PME à cause des retards de paiement, indique le ministère.

Le ministère de l’Ecologie pointé du doigt

C’est pourquoi il présente aujourd’hui un plan en trois axes basé sur la pleine transparence, une stratégie collective et un renforcement des contrôles et des sanctions.

Pour engager la bataille pour la transparence, le ministre précise que le rapport de gestion des entreprises établira désormais les retards de paiement à la date de clôture des comptes, tant côté clients que fournisseurs. « Un décret a été signé la semaine dernière et sera publié dans les prochains jours », a-t-il ajouté. Autre nouveauté, la relance de l’Observatoire des délais de paiement, présidée maintenant Jeanne-Marie Prost. Il sera notamment élargi aux donneurs d’ordre public, le rapport annuel sera ainsi enrichi de données sur les délais de paiement de l’Etat, des collectivités territoriales et du secteur hospitalier, et préciser aussi les délais moyens de paiement des différents ministères.

Interrogée sur ce point, Jeanne-Marie Prost a d’abord indiqué que les travaux de l’Observatoire reprendront le 4 décembre prochain, pour une publication du rapport vers février-mars 2016. Avant de révéler les ministères « mauvais élèves » : et surprise, le ministère de l’Ecologie et du Développement durable en fait partie, avec la Défense, la Culture et la Justice. En cause ? Des difficultés budgétaires plus importantes qu’ailleurs, des achats nombreux… énumère Emmanuel Macron. Dont la « maison », soit dit en passant, figure parmi les bons payeurs !

Les entreprises publiques pourront être sanctionnées

En matière de stratégie collective, le ministre a rappelé que le Gouvernement a généralisé à 30 jours le délai de paiement (hors hôpitaux et entreprises publiques), et qu’il s’est engagé à atteindre les 20 jours d’ici à 2017. Notant au passage que la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques (loi Macron) a récemment étendu le champ de contrôle de la DGCCRF (répression des fraudes) aux entreprises publiques, qui désormais pourront se voir infliger des amendes.

S’agissant des collectivités territoriales, le ministre de l’Economie a annoncé qu’un label des bonnes pratiques était en cours de réflexion et qu’il serait mis en place au 1er trimestre 2016. « Il faut que les collectivités s’engagent ! », a-t-il martelé.

De plus, Emmanuel Macron a décidé la fusion des médiations Interentreprises et des Marchés publics en une seule structure : la médiation des entreprises, qui sera dirigée par Pierre Pelouzet. Objectif : offrir un accès unique aux entreprises en matière de médiation des relations clients/fournisseurs. « Il est important de favoriser les règlements à l’amiable », a souligné le locataire de Bercy.

Politique du « Name and shame »

Enfin, et pas des moindres, les annonces sur le renforcement des sanctions et des amendes sont les plus significatives. « Cela concerne 2.500 entreprises, dont 70 grandes entreprises, soit plus de 6.3 Md€ de sanctions prononcées », a précisé le ministre.

Il s’est engagé à publier, dès ce jour, sur le site Internet de la DGCCRF, les noms des 5 entreprises qui se sont vu infliger les plus importantes amendes pour leur politique de paiements tardifs répétés, dans le cadre des contrôles réalisés en 2015. « Il ne s’agit pas de stigmatiser ! Nous adoptons une pratique anglo-saxonne, ‘Name and Shame’, qui a ses vertus, je pense, dans une optique de transparence », a justifié Emmanuel Macron. Qui croit en une « politique de responsabilisation ». Avant d’ajouter : « Ce n’est pas une politique infamante, et nous l’appliquerons à nous-mêmes ». A noter que ces sanctions, qui ne sont pas encore définitives, pourront faire l’objet de recours contentieux.

Enfin, un prochain véhicule législatif – probablement la loi de finances rectificative 2016 ou la loi NOE – comprendra une mesure qui porte le plafond par amende à 2 M€, au lieu de 375.000 aujourd’hui, afin qu’il puisse être mieux proportionné aux profits pouvant être tirés des retards de paiement. Rappelons un chiffre : 1 jour de retard = 1 Md€ de moins dans les caisses des PME (Altarès). De plus, l’administration pourra désormais prononcer et faire exécuter plusieurs amendes contre les entreprises auteures de multiples manquements. Et toutes les sanctions seront dorénavant publiées. « Je m’engage à porter l’ensemble de ces mesures en 2016 », a conclu Emmanuel Macron.

 

source : biactu  http://www.batiactu.com/edito/quelles-nouvelles-mesures-reduire-delais-paiement-42847.php?utm_source=news_actu&utm_medium=edito

12
Nov

Les artisans à Bercy : entre propositions et inquiétude

Lors d’une rencontre avec Emmanuel Macron, le président de la Capeb a émis six propositions pour relancer l’activité, mais a également confié son inquiétude par rapport à une mesure émanant de la future loi Noé en préparation par Bercy. Détails.

Au lendemain de l’annonce des mesures en faveur du PTZ, le président de la Capeb a rencontré Emmanuel Macron, ministre de l’Economie. Son leitmotiv : trouver des solutions pour relancer l’activité de l’artisanat du bâtiment.

Pour cela, il a fait six propositions au ministre, des propositions « réalistes et nécessaires », qui doivent créer les conditions nécessaires à la reprise du secteur. « (…) L’artisanat du bâtiment doit aller de l’avant et évoluer, mais avant tout il doit repartir », a indiqué Patrick Liébus, dans un communiqué.

Les six recommandations énoncées concernent la préservation du CITE, l’optimisation de l’éco-PTZ, le soutien à la mission parlementaire sur la BPI, l’organisation d’assises consacrées aux problèmes de trésorerie des TPE, la mise en œuvre d’un plan d’actions « fort » pour lutter contre la concurrence illégale. Enfin, le président de la Capeb a insisté sur l’amélioration de la part des TPE dans les marchés publics et rendre l’achat public plus efficace.

Attention à Noé !

Quant à la nouvelle loi présentée par Emmanuel Macron, intitulée Noé (Nouvelles opportunités économiques), la Capeb a exprimé « ses très fortes réserves ». « (…) Certaines annonces telles que la possible réforme du statut d’entrepreneur laissent présager de la volonté du Ministre à aller de l’avant. Toutefois, à l’heure où les professionnels engagent les efforts pour accompagner la montée en compétence du secteur de la construction-rénovation, la réduction du niveau de qualification requis pour s’installer comme artisan nous inquiète », plaide-t-elle.

En effet, il faut rappeler qu’Emmanuel Macron avait évoqué « un assouplissement des qualifications nécessaires pour avoir accès à certains métiers du bâtiment ou de l’artisanat ». Les artisans ne veulent donc pas d’un « signal contradictoire » avec cette éventuelle possibilité de déroger aux qualifications. « Créer une nouvelle catégorie de travailleurs indépendants articulée à une généralisation de plateformes numériques de mise en relation ne doit pas s’accompagner d’une baisse de la qualité », assène la Capeb.

source : biactu  http://www.batiactu.com/edito/artisans-a-bercy-entre-propositions-et-inquietude-42751.php

9
Nov

L’hydrolienne Sabella fournit ses premiers kilowatts

La turbine sous-marine Sabella D10, immergée au large d’Ouessant au mois de juin 2015, fournit désormais du courant électrique à l’île. Une première en France qui pourrait accélérer la signature de contrats l’export.

C’est fait : une hydrolienne produit du courant électrique injecté au réseau de distribution. La machine Sabella D10, immergée à 55 mètres de profondeur dans le passage du Fromveur, entre Molène et Ouessant, fournit désormais de l’électricité en continu à la petite île, à laquelle elle est reliée grâce à un câble. « C’est un jour historique, c’est une première en France, le début des énergies marines pour les citoyens et les consommateurs », s’est réjoui Jean-François Daviau, le dirigeant de la PME basée à Quimper.
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Le projet d’hydrolienne de Sabella se précise

Son chef de projet, Jean-Christophe Allo, explique à l’AFP : « On va monter en puissance : pour l’instant on se limite à 50 kW. On préfère ne pas injecter des quantités d’énergie trop importantes pour analyser ce qui se passe. On y va par paliers ». La machine, 100 % française, est une première turbine de taille industrielle. Munie d’un rotor de 10 mètres de diamètre et d’une puissance d’un mégawatt, elle peut couvrir, à elle seule, 15 % des besoins en électricité de la communauté d’Ouessant (800 habitants). La société Sabella prévoit d’ici à 2019, de deux ou trois machines supplémentaires, dans le cadre d’une ferme pilote, qui sera capable de fournir entre 50 et 70 % de la consommation de l’île. « C’est important, c’est la première étape avant de décarboner l’énergie à Ouessant », annonce Denis Pallual, le maire. Car l’île n’est pas raccordée au réseau continental et reste, pour l’heure, dépendante d’un générateur au fioul.

« Ouessant est devenue une vitrine, des délégations sont venues voir ce que l’on faisait, comme des gens du grand nord canadien », ajoute l’édile. Un atout pour Sabella qui prévoit d’exporter ses machines. Elle a d’ailleurs signé, à la fin du mois d’octobre, un premier protocole d’accord avec H&WB, un partenaire philippin, pour installer, d’ici à 2018, une ferme pilote de 5 MW de capacité dans l’archipel asiatique. « Il s’agit d’une première commande pré-commerciale », déclarait Jean-François Daviau. Les trois ou quatre machines seraient installées dans le détroit de San Bernardino, balayé par de puissants courants.

La société Sabella planche désormais sur le développement d’une machine deux fois plus puissante, la D15 de 15 mètres de diamètre. Le potentiel mondial de l’énergie hydrolienne est estimé à 100 GW dont la PME française espère capter une petite part.

 

source : biactu L’hydrolienne Sabella fournit ses premiers kilowatts

4
Nov

SALON BATIMAT SIGNATURE CONVENTION CONTREFACON

Richard Chery, Président du groupe de travail FIEEC sur la surveillance du marché, au salon Batimat, le 4 novembre 2015, à l’occasion de la signature de la convention entre la FIEEC, la FFB et la FIM pour lutter contre le commerce de produits de contrefaçon et la diffusion de produits non conformes a indiqué:

« Je me réjouis de la signature de cette charte, concrétisation d’un engagement de travailler ensemble pour endiguer cette véritable calamité qu’est la contrefaçon et que sont les produits non conformes. Les secteur du bâtiment, de l’industrie et des produits électriques sont particulièrement impactés par cette calamité. En échappant aux contrôles et respect des normes, la contrefaçon inflige à la chaîne économique un préjudice important tant pour le « producteur, le distributeur, que pour les entreprises mettant en œuvre ». Elle a des conséquences sur la qualité des ouvrages et des installations. Elle impacte économiquement les garanties d’ouvrages par l’augmentation de la sinistralité. Les produits contrefaits et non conformes sont bien souvent dangereux pour la sécurité et la santé des personnes tant pour les « utilisateurs que pour les consommateurs ». La contrefaçon est une atteinte au droit de la propriété intellectuelle et industrielle, elle porte atteinte à l’image du secteur et des entreprises. Cette concurrence déloyale est une menace pour l’emploi à tous les échelons. Contre cette criminalité économique, il est urgent et nécessaire de développer la collaboration de tous les acteurs de la chaîne économique et d’y associer les pouvoirs publics, de s’engager dans une mutualisation efficace de détection des sources et des circuits de vente. »

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4
Nov

CONVENTION CONTREFACON FIEEC/FFB/FIM

Convention pour lutter contre le commerce de produits de contrefaçon et la diffusion de produits non conformes

Novembre 2015

Charte FIEEC - FFB - FIM - novembre 2015 signé

1
Nov

En Ile-de-France, la route en dalles photovoltaïques est en bonne voie

La route solaire sera-t-elle la pierre angulaire sur laquelle architectes et urbanistes construiront la ville intelligente de demain? Car la route solaire – celle qui produit de l’énergie électrique – est sur la bonne voie.

Dans son campus scientifique et technique de Magny-les-Hameaux, face au golf de Saint-Quentin en Yvelines, le groupe Colas a mis au point Wattway, une route solaire composée de dalles carrées translucides. À l’intérieur de chaque dalle, une cellule photovoltaïque faite d’une fine couche de silicium polycristallin (0,2 millimètre), fragile comme du verre.

Lire aussi : Le solaire fait de l’ombre au nucléaire

Problème : comment rendre solide et résistante chaque dalle faisant 15 cm de côté? « La solution : un millefeuille de treize couches – y compris la cellule –, de résines et de polymères, suffisamment translucides pour laisser passer la lumière du soleil, et assez résistantes pour supporter la circulation des poids lourds », explique Philippe Raffin, directeur technique pour la recherche et développement (R & D) de Colas. De son côté, Yvonnick Durand, ingénieur réseaux et énergies renouvelables à l’Ademe, note que « toute la valeur ajoutée du produit réside, en effet, dans ce sandwich de polymères. Car c’est sur ce point que les précédentes expérimentations n’avaient pas donné satisfaction ».

Autre problème résolu, l’adhérence : des granulats de verre recyclés sont disposés sur la face extérieure (côté route) de chaque dalle. Côté électrique (côté collé), des boîtiers récupèrent l’énergie de chaque dalle et jouent le rôle de fusible en cas d’accident. L’électricité produite est envoyée vers un onduleur qui transforme le courant continu en courant alternatif. « D’une faible épaisseur (7 millimètres), légères (7 kg/m²), ces dalles sont collées sur une chaussée en bon état, sans travaux préalables. Toute surface convient : route, autoroute, piste cyclable, place, parking », précise Philippe Raffin. On découpe Wattway selon les besoins : des panneaux de 1,75 m pour une voie d’une chaussée standard de 3,5 m, ou 20 m² pour deux parkings.

100 m² de panneaux fournissent l’énergie pour parcourir 100.000 km par an
Les applications sont nombreuses. Aujourd’hui, 1.000 m linéaires de dalles Wattway permettent l’éclairage public d’une ville de 5.000 habitants ; 15 m² de ces dalles alimentent les feux d’un carrefour ; 100 m² de panneaux fournissent l’énergie nécessaire pour parcourir 100.000 km par an en voiture électrique. Demain, la route solaire permettra la gestion du trafic en temps réel, la conduite automatique des voitures, la recharge dynamique (en roulant) des véhicules électriques, et même la suppression du verglas. Après-demain, la route solaire pourrait être un élément de construction de la ville intelligente (smart city).

L’idée de la route solaire revient à Jean-Luc Gautier, passionné d’astronomie, qui a su trouver le lien entre ciel et terre. « La route passe 90% de son temps à regarder le ciel, et, quand le soleil brille, elle est exposée à son rayonnement. C’est une surface idéale pour développer des applications énergétiques », souligne le directeur du Centre d’expertise du campus scientifique et technique de Colas. En 2010, il fabrique lui-même un panneau solaire routier avec les moyens du bord : l’idée se révèle pertinente. Colas se rapproche de l’Institut national de l’énergie solaire (Ines). Ils créent un laboratoire commun.

« Demander à une biscotte de tenir sous un 10-tonnes »
Après cinq ans de recherche, deux brevets ont été déposés, un troisième arrive. Mais les difficultés ont été grandes. « Faire circuler des poids lourds sur des capteurs solaires, c’était un peu demander à une biscotte de résister au passage d’un 10-tonnes. Il a fallu répondre – avec succès – à des contraintes énormes pour un panneau solaire », observe Franck Barruel, chef de laboratoire à l’Ines. Un porte-char fut même utilisé lors des essais. D’après des calculs de laboratoire, la route solaire résiste à un million de passages. Soit dix ans de trafic de 250 poids lourds/jour, un trafic moyen. « S’agissant du coût, poursuit Philippe Raffin, tout dépendra de l’industrialisation du produit et de l’échelle de sa diffusion. On peut tabler raisonnablement sur un coût comparable à ce qui se fait dans le solaire de toiture. »

La R & D de la route solaire est terminée. « C’est une réelle innovation de rupture », reconnaît Yvonnick Durand. Reste à trouver des sites d’application pour valider le concept. La commercialisation de Wattway a commencé à la mi- octobre 2015 avec des projets limités de 20 m² à 100 m² pour des clients publics et privés. Selon Philippe Raffin, « il nous faut des clients pionniers comme nous avons essayé de l’être avec cette route solaire ».

 

source :  LeJDD En Ile-de-France, la route en dalles photovoltaïques est en bonne voie

29
Oct

Nouvelles bornes WAGO de raccordement à levier universelles : plus compactes et plus pratiques

Encore plus performantes : les bornes de raccordement de la série 221, pour le raccordement de tous types de conducteurs, font référence. 40% plus compactes, elles sont encore plus pratiques à utiliser que les bornes précédentes de la série 222, déjà largement éprouvée.

Avec ces « mini WAGO à leviers », il est possible de raccorder les conducteurs rigides, souples et semi-rigides de manière plus rapide, plus sûre et en économisant encore plus de place dans les boîtes d’encastrement : tout cela découle de sa taille 40% plus compacte, de son boîtier transparent, de sa facilité de manipulation et des deux prises de test.
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