1
Avr

Poisson d’avril sur les détecteurs de fumée

Mercredi dernier à l’occasion du 1er avril Rue 89 à écrit un article intitulé « Des mouchards dans vos détecteurs de fumée »

Selon l’article, suite au projet de loi sur le renseignement en réponse au attentat de Charlie Hebdo, un micro aurait été installé dans tous les détecteurs de fumée destinés au marché français.
Le micro déclenche un enregistrement quand certains mots clés sont prononcés, les données seraient ensuite transférées via wifi sur une plateforme interministérielle , classée « secret défense » et gérée par les renseignements généraux.

« Le scandal » dévoilé par un lanceur d’alerte et des fabricants de daaf de mèche
L’affaire aurait été dévoilée par un hacker curieux, qui en démontant son daaf aurait découvert un élément suspect.
Cette pièce supplémentaire serait un micro semblable à ceux que l’on peux trouver dans les babyphones.
Le journaliste de Rue 89 « enquête » alors auprès des fabricants qui ne souhaitent pas répondre aux questions.

Un ancien employé contacte le journaliste peu de temps après, cet informaticien aurait été licencié du numéro deux français des détecteurs de fumée pour ses questionnements et sa curiosité sur « l’opération Smog ».

Ce lanceur d’alerte dévoile une liste de 37 mots clés qui activeraient le micro et la mise sous écoute.

Voici un échantillon: « Illuminati » « ambassade des Etats-Unis »« Kalachnikov » « Gayet » Merci pour ce moment » « sans-dents » «Bygmalion » « World Trade Center » « complot » « 2017 » « Corse » ou encore « Je vais récupérer le colis » ou maquereau…

A la lecture de cette liste de mots clés (et même bien avant) toute personne censée se rend compte qu’il s’agit d’un fake d’autant plus, qu’en regardant son calendrier il coïncide avec le 1 er avril 2015 !

Mais des personnes y ont cru !
Des gens y on vraiment cru et ont commencés à démonter leur daaf pour vérifier son contenu, certain l’on même détruit et ne souhaite pas le remplacer.

Cette blague est un peu de mauvais goût, sachant qu’à ce jour seulement 60% des foyers français sont équipés.
Avec ce genre d’article on alimente la paranoïa et on conforte certain dans l’idée qu’un détecteur de fumée n’a pas d’utilité dans leur logement.

Pour rappel un incendie se déclenche toutes les 2 minutes en France, cela se traduit par 800 morts annuel.
Les sinistres ont lieu dans 70% des cas la nuit d’où l’importance d’une alarme pour vous alerter en cas de présence de fumée.

source : daff.pro Poisson d’avril sur les détecteurs de fumée

10
Fév

Un groupe chinois prend le contrôle d’Havells Sylvania

La société Shanghai Feilo Acoustics vient d’acquérir 80% d’Havells Sylvania, spécialiste de la fabrication et la distribution de solutions d’éclairage. La nouvelle entité s’appelle désormais Feilo Sylvania.

« Feilo est fière d’établir un partenariat avec Sylvania pour créer une marque mondiale leader de l’éclairage. Feilo apportera à Sylvania une large gamme de produits Led compétitifs, une capacité d’innovations, une expertise « projets » ainsi que sa force financière. Associés à l’offre de Sylvania, nous disposerons d’un fort potentiel de croissance et de rentabilité », a déclaré Zhuang Shenan, directeur général de la société Shanghai Feilo Acoustics, qui vient de prendre une participation de 80% dans Havells Sylvania. Cette dernière conserve 20% de participation avec des options de sortie dans les trois à cinq années à venir. La nouvelle entité s’appelle Feilo Sylvania : « Cet accord représente une opportunité unique pour chacune des parties. Havells Sylvania offre trois marques fortes ainsi que des organisations et réseaux de distribution bien établis à travers les différents pays. Avec notre longue tradition de société entrepreneuriale, nous sommes en mesure de concrétiser les plans de croissance définis par Shanghai Feilo. C’est une situation triplement gagnante », a déclaré Christian Schraft, PDG de Feilo Sylvania.

A noter que Feilo est une entreprise cotée en bourse avec une participation majoritaire de la société Inesa, entreprise publique du gouvernement de Shanghai.

source : biactu Un groupe chinois prend le contrôle d’Havells Sylvania

28
Jan

Produire de l’électricité à partir des ondes WiFi, c’est possible

Alimenter gratuitement des capteurs ou dispositifs électroniques sans recourir à un câble d’alimentation, ni à une batterie, ne relève plus de la science-fiction. La technologie Freevolt capte l’énergie des ondes radiofréquences ambiantes et les transforme en courant électrique. De nombreuses applications pourraient être trouvées dans un environnement toujours plus connecté.

Freevolt n’est pas un groupe de punk rock alternatif, ni une entreprise de location de vélo à assistance électrique. Il s’agit d’une technologie qui permet de transformer les ondes rencontrées au quotidien (GSM, 3G, 4G, WiFi…), dont la longueur d’onde est comprise entre 0,5 et 5 GHz, en un faible courant électrique. De quoi s’affranchir des sources d’alimentation classiques, batteries embarquées ou câbles reliés au réseau.

Techniquement, la solution Freevolt comprend trois composants principaux : une antenne multi-bande, qui capte un maximum d’ondes électromagnétiques, un redresseur, qui les transforme en électricité, et un module de gestion de l’alimentation, afin d’optimiser la production. Avec une puissance très modeste de 100 µW par boîtier Freevolt, pas question encore de pouvoir alimenter un smartphone, par exemple. En revanche, il sera possible d’alimenter nombre d’objets connectés et de les rendre autonomes. Des sondes de température ou des détecteurs de fumée intelligents, par exemple, pourraient en faire partie, tout comme d’autres équipements domotiques tels des capteurs d’alarme. Lors de la conférence de presse de lancement, l’inventeur du système, Paul Drayson, a présenté un prototype alimentant en électricité une diode électroluminescente bleue, dont l’intensité de brillance variait en fonction du nombre de portables allumés à proximité. Pendant sa présentation, il a également utilisé la technologie pour alimenter son micro grâce aux ondes.

Des smartbuildings toujours plus instrumentés

Une première application pratique a déjà été développée par Drayson Technologies : elle permet de visualiser la qualité de l’air (et notamment la concentration en monoxyde de carbone) sur son smartphone, cette dernière étant mesurée et communiquée par un réseau de capteurs sans fil, alimentés par Freevolt. La porte s’ouvre donc sur un ensemble de fonctionnalités liées aux bâtiments intelligents et à la domotique, grâce à l’instrumentation des logements, bureaux ou espaces de vente qui permettrait de mieux connaître les usages et fréquentations. D’autant que les ondes électromagnétiques sont désormais omniprésentes, qu’il s’agisse de téléphonie, de télévision ou d’Internet, dans les logements (ce qui pose des problèmes aux personnes électro-sensibles), dans les immeubles tertiaires et dans les espaces publics, qu’il s’agisse de jardins, de centres commerciaux ou de gares. Selon Paul Drayson, la quantité moyenne rencontrée est estimée entre 20 et 35 nW/cm². Une énergie intangible et gratuite qu’il propose de collecter.

source : biactu Produire de l’électricité à partir des ondes WiFi, c’est possible

22
Jan

Les Français prêts à passer aux EnR domestiques

La transition énergétique fait son chemin dans les foyers français. Selon le baromètre Qualit’EnR, les ménages sont davantage sensibilisés à l’équipement de leur logement avec des solutions reposant sur des énergies renouvelables. Découvrez les tendances.

Les Français soutiennent le développement des énergies renouvelables et sont de plus en plus nombreux à souhaiter s’en équiper. C’est ce qu’il ressort de la 6e enquête annuelle menée par OpinionWay pour Qualit’EnR auprès de 1021 personnes. Malgré un contexte économique difficile et un coût de l’énergie fossile bas, les ménages souhaitent entreprendre leur propre transition énergétique. Ils seraient déjà 37 % à en disposer, proportion qui monte à 48 % chez les propriétaires. Et 26 % des foyers qui n’en disposent pas encore se déclarent prêts à franchir le pas (35 % chez les propriétaires). Les équipements les plus présents dans les maisons françaises sont les inserts bois (17 %), les poêles à bois (12 %) et les pompes à chaleur (12 %). Les installations solaires photovoltaïques (8 %) ou thermiques (8 %) affichent une bonne progression par rapport à 2015.

Les interrogés annoncent souhaiter à une écrasante majorité, l’encouragement de ces énergies renouvelables (96 %), dont le solaire thermique en priorité. Le prix conditionnera le choix de cette option énergétique pour 54 % des Français, et ce sont les difficultés administratives (39 %) qui constituent le frein principal. Mieux informés, les propriétaires ne sont plus que 21 % à tout ignorer des aides disponibles : ils sont 76 % à déclarer connaître le crédit d’impôt (CITE) et 65 % le prêt à taux zéro (PTZ). De même, 72 % des Français connaissent aujourd’hui le dispositif Reconnu garant de l’environnement (RGE) qui semble remporter de nombreux suffrages : 83 % des personnes interrogées feraient appel à un professionnel titulaire de ce signe de qualité pour la réalisation de travaux de rénovation énergétique chez eux.

Outre le fait de réaliser des économies, les Français se déclarent prêts à consommer directement l’énergie électrique produite par des panneaux solaires installés en toiture (88 %) selon le mode de l’autoconsommation, tout en revendant l’excédent (77 %). Quant au budget estimé, il est de l’ordre de 5.000 € pour du photovoltaïque, 2.700 € pour du thermique et de moins de 2.300 € pour une pompe à chaleur. Pour l’association Qualit’EnR, c’est la tenue de la COP21 à Paris, au mois de décembre 2015, qui a ravivé l’intérêt des Français : ils sont 23 % à se déclarer plus sensibles aux enjeux environnementaux, principalement dans les tranches d’âges plus jeunes (moins de 35 ans). La transition écologique est donc bien enclenchée, y compris dans les ménages.

source : biactu Les Français prêts à passer aux EnR domestiques

22
Jan

Objectifs 2020 : Hager s’y emploie dès maintenant

Après une période de lourds investissements, le spécialiste des solutions électriques n’entend pas se relâcher pour les cinq années à venir. Fort de ses succès, Hager lance son Projet 2020 qui vise un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros à terme. Détails.

« 2020 : l’avenir commence maintenant ! ». C’est avec ce slogan que le fournisseur de solutions et services pour les installations électriques dans les bâtiments entend poursuivre et confirmer les bons résultats de son projet précédent qui vient de s’achever.

« Nous avons maintenu nos parts de marché dans un contexte de baisse de volume dans le neuf, intégré une nouvelle équipe avec l’arrivée de Iboco dans le giron d’Hager, énormément investi et travaillé sur le Projet 2020 », détaille Sophie Breton, Directeur général de Hager France. Ainsi, le chiffre d’affaires entre 2010 et 2015, a progressé de 35%, passant de 1.4 à 1.9 Md€. La part de marché du Résidentiel s’élève à 34% – confortant sa position de leader dans le domaine des tableaux électriques – tandis que le secteur Tertiaire atteint les 8 % de parts de marché. « L’objectif est de doubler ce chiffre d’ici à 2020 », ajoute Christian Cuny, Directeur clientèle Grands Comptes Tertiaire & Prescription.

Renforcer et enrichir l’offre

Hager, qui s’est diversifié également dans l’activité « alarme », obtient 20% de parts de marché avec sa gamme Sepio. L’international n’est pas en reste, et Hager France compte bien continuer son développement vers les BIC (Brésil-Inde-Chine). Quant aux investissements réalisés, Hager est fier d’annoncer que son Forum situé à Obernai rencontre le succès escompté, avec « deux à trois visites de clients français par semaine », souligne Sophie Breton.

Désormais, c’est vers les 5 prochaines années que se tourne Hager. Avec comme objectif de passer de 12.000 à 20.000 collaborateurs, et de réaliser un chiffre d’affaires de 3 Md€. Pour cela, quatre axes prioritaires seront abordés : résidentiel, tertiaire, services et RDE (rapide développement économique). Renforcement des offres, enrichissement des gammes, des services, tous les moyens sont bons pour répondre aux besoins et attentes des clients installateurs de l’industriel. Un « installateur digital » qui a désormais à sa disposition des applications diverses selon ses besoins (coaching, informations, catalogue, configurateur), des formations dédiées et même un programme TV !, annonce Caroline Nivelle, directeur marketing du groupe.

« Tout ce que l’on propose en matière de digital, c’est pour gagner du temps et des clients. Le digital est un axe de business pour l’installateur », conclut Sophie Breton.

source : biactu Objectifs 2020 : Hager s’y emploie dès maintenant

21
Jan

Détecteurs de fumée : la liste des appareils défectueux s’allonge

La DGCCRF titre à nouveau la sonnette d’alarme concernant les détecteurs autonomes de fumée (DAAF). De nouveaux cas d’appareils défectueux viennent en effet d’être détectés. Parallèlement au retrait des magasins, un rappel auprès des clients concernés est lancé.

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11
Jan

En 2020, le photovoltaïque pourra se passer de subventions

La rentabilité de l’électricité solaire augmente régulièrement. D’ici à 2025, les coûts des composants devraient encore diminuer, permettant à l’énergie photovoltaïque de devenir compétitive, même sans soutien financier, explique l’Ademe dans une étude. Détails.

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23
Déc

Chauffage 2.0 : la revanche de l’électrique

D’immenses progrès ont été réalisés sur les installations électriques, tant sur le confort thermique que la consommation. Totalement fiable et sans risque, le chauffage électrique est réglementé (norme CE, NF cat C…) pour assurer une totale sécurité.

Le chauffage électrique est de nouveau compétitif et est éligible au contrat d’efficacité énergétique CCE, ce qui permet aux installateurs de le proposer. Les solutions de chauffage intelligent existantes permettent un contrôle à distance sans intelligence machine, ou bien s’appuient sur une intelligence sans contrôle humain. Les nouveaux systèmes, beaucoup plus performants, donne le contrôle à l’utilisateur, et l’accompagne naturellement par une intelligence machine pour des décisions d’optimisation utile.

En France, près de 80 millions d’appareils de chauffage électrique équipent 11 millions de foyers, dont 45 millions ont de plus de 20 ans. Ces appareils de première génération, surnommés grille-pain, ne bénéficient pas des nombreuses innovations réalisées depuis 25 ans et surtout ces 5 dernières années. Ils consomment beaucoup plus que ceux de dernière génération et, surtout, ne procurent pas un confort thermique satisfaisant.
Performant et pilotable, le nouveau chauffage électrique présente des atouts de taille. Il s’adapte aux besoins et aux habitudes de vie de chacun pour plus de confort et d’économies d’énergie. Il utilise une énergie produite en France, en très grande partie décarbonée, ce qui répond parfaitement aux objectifs que la France s’est fixée pour contribuer aux enjeux de lutte contre le réchauffement climatique. Avec un rejet faible en CO2 (gaz à effet de serre) et une source de production de plus en plus naturelle (énergies renouvelables : soleil, air, eau), l’électricité est qualifiée d’énergie verte. Seulement 10 % de l’énergie produite provient de centrales thermiques. Le gaz, énergie fossile, génère du CO2 mais beaucoup moins qu’une chaudière au fioul !

Des performances de premier rang
Le chauffage électrique est devenu le système de chauffage le plus performant en matière de confort et d’économie. Produisant une chaleur douce et homogène grâce aux nouvelles technologies, les radiateurs électriques dernière génération deviennent aussi moins énergivores. Ils proposent jusqu’à 25 % d’économies d’énergie par rapport à des convecteurs classiques. À condition de s’équiper d’une bonne régulation-programmation chassant le moindre gaspillage de kilowattheure. Le corps de chauffe en fonte, en aluminium, la technologie fluide ou les technologies innovantes telles que l’auto programmation, la programmation intégrée, les détecteurs de présences, d’ouverture de fenêtre sont autant d’atouts qui permettent de bénéficier en toute tranquillité d’un confort tout en faisant de réelles économies sans même s’en préoccuper ! Ce besoin de mieux consommer est une nécessité car trop de systèmes (chaudière, chauffage, boiler d’eau chaude) sont mal réglés et entrainent une surconsommation inutile. L’association de l’aluminium et du rayonnement doux généré par une température de surface basse et une large surface d’échange des radiateurs électriques à chaleur douce permet d’apporter le confort d’une chaleur douce réactive et homogène du sol au plafond en continue ainsi qu’un air sain et agréable à respirer ! De par leur conception et les technologies qu’ils intègrent, les appareils de chauffage électriques modernes permettent des économies d’énergie conséquentes et une amélioration significative du confort thermique. Grâce aux nouvelles façades chauffantes ultra réactives, les appareils à chaleur douce sont idéaux dans les foyers ayant un rythme de vie irrégulier avec des emplois du temps et des horaires variables.

source : filière 3e
Chauffage 2.0 : la revanche de l’électrique

9
Déc

Hager développe quatre applications en 2015 pour aider les professionnels

Pour soutenir les électriciens dans la mutation de leur métier, le groupe Hager a conçu cette année quatre applications smartphone et tablette comprenant l’ensemble de sa documentation, un service de coaching commercial et un outil de personnalisation des interrupteurs.

Les nouvelles réglementations et les évolutions des comportements des ménages à l’égard du numérique poussent les électriciens à s’adapter en permanence. Pour aider les professionnels à relever ces défis, le groupe Hager a développé en 2015 quatre applications disponibles sur Apple Store et Google Play. Lancé en mars 2015, Hager Kiosque comprend l’ensemble de la documentation Hager et propose à l’artisan de créer ses propres documents. Un mois plus tard, c’est au tour de Hager Switch et de ses interrupteurs personnalisés de voir le jour. En mai 2015, lancement de Hager Wattson, un service de coaching commercial qui permet de développer le business des électriciens. Récemment, le fabricant de matériel électrique a présenté Hager ID, une application d’aide à définir et à vérifier les caractéristiques des interrupteurs différentiels d’un tableau.

En janvier 2016, la marque prévoit de publier Hager e-catalogue qui regroupera les avantages du catalogue web : recherche rapide de références, création de listes de produits pour commande et envoi par mail aux distributeurs, accès aux tarifs publics et aux notices à tout moment.

source : biactu Hager développe quatre applications en 2015 pour aider les professionnels

4
Déc

Le compteur Linky décrié par l’UFC-Que Choisir

Un chargé de mission énergie-environnement de l’UFC-Que Choisir émet des doutes sur l’intérêt économique présenté par le nouveau compteur électrique intelligent Linky, en cours de déploiement par ERDF, pour les consommateurs. Pourquoi ? Eléments de réponse.

Le déploiement du compteur connecté Linky a débuté ce 1er décembre. La machine communicante est sensée permettre aux consommateurs de mieux connaître leur consommation et donc, in fine de réduire leur facture. D’autant que les factures seront dorénavant établies sur la réalité des quantités consommées plutôt que sur une estimation nécessitant des ajustements ultérieurs. Le gestionnaire du réseau, ERDF, qui gère les compteurs, estime pour sa part que des économies seront réalisées grâce au relevé à distance (1,7 Mrds €) et surtout grâce à une réduction des possibilités de fraude (1,9 Mrds €). La détection des pannes sera également plus rapide, entraînant une amélioration de la qualité du service.

Interrogé par le quotidien 20 minutes, Nicolas Mouchnino, chargé de mission à l’UFC-Que Choisir, émet des réserves sur l’intérêt du boîtier électrique pour les clients. Il explique : « Ils pourront suivre leur consommation journalière uniquement sur Internet, et celle-ci sera présentée en kilowattheures. Ce qui est loin d’être parlant pour les consommateurs, qui auraient préféré qu’on leur fournisse des données en euros ». Le spécialiste poursuit : « Ils ne bénéficieront pas d’informations sur leur consommation en temps réel et sur ce que consomme chaque équipement de la maison, ce qui aurait pu leur permettre de baisser le chauffage ou d’éteindre des machines, le cas échéant ». L’information transmise par Linky serait donc incomplète et peu pertinente.

Un budget sous-estimé par ERDF ?

Outre cet aspect, le chargé de mission à l’UFC-Que Choisir, estime que le coût d’équipement des 35 millions d’automates à remplacer a – peut-être – été sous-estimé par ERDF, qui prévoit que les 5 milliards d’euros seront financés grâce aux économies réalisées en télémesure et à la diminution des fraudes. Dans les colonnes de 20 minutes, il précise : « Nous serons vigilants sur ce point, car si c’est le cas, il est fort à craindre que le surcoût soit répercuté sur la facture des consommateurs ».

D’autres associations s’étaient inquiétées des effets sanitaires potentiels du compteur communicant, notamment pour les électrosensibles. ERDF avait répondu qu’il « ne présente aucune menace pour la santé (…) respecte toutes les normes sanitaires françaises et européennes, très restrictives ». De plus, Linky « n’émet aucune onde radio (…) et utilise une technologie connue depuis les années 1950, appelée CPL, qui permet d’envoyer des informations dans les câbles du réseau électrique classique et existant ». La fréquence de ces envois de paquets de données ne serait que de quelques secondes par jour, et non en continu, comme le craignent les personnes sensibles.

source : biactu Le compteur Linky décrié par l’UFC-Que Choisir