Agences et Clients

18
Juin

Alternatives à la climatisation

Quelles sont les alternatives à la climatisation ?

Avec l’été et les périodes de forte chaleur qui nous attendent et qui deviennent de plus en plus fréquentes, vous allez devoir trouver le bon compromis pour maintenir votre maison au frais et ne pas entamer votre confort de vie. N’oublions pas que la population à risque, comme les séniors, les femmes enceintes, les enfants en bas âge et certaines personnes ayant des problèmes cardiaques et/ou respiratoires ont exposés aux risques de la canicule.

Alors oui, la climatisation est efficace, mais à quel prix ? En plus du coût d’achat, l’utilisation risque d’alourdir votre facture énergétique, parfois en la doublant, sans parler de votre bilan carbone qui prend un coup. En effet, l’installation d’un système de climatisation va de 400 euros pour une unité de climatisation mobile à 1 500 euros pour un système de climatisation fixe. Il faut aussi savoir que cela s’accompagne d’une augmentation de 15 à 45 % de la consommation électrique et d’une hausse proportionnelle de la facture d’électricité. Mais il y a des alternatives !

#1 Le ventilateur

Que vous optiez pour un modèle de table, un ventilateur sur pied ou un ventilateur suspendu au plafond, le (bon vieux) ventilateur est une alternative simple, bon marché… mais peu efficace en période de canicule. L’air en mouvement sur la peau provoque l’évaporation de la sueur, ce qui refroidit le corps (cela ne vous donne pas seulement une impression de fraîcheur).

#2 Le ventilateur « amélioré »

Connaissez-vous la technique de la serviette humide ? Accrocher une serviette humide (ou placer une bouteille d’eau gelée) devant un ventilateur améliore considérablement son niveau de performance. L’air projeté sur le tissu humide (ou le bloc de glace) provoque l’évaporation de l’eau froide, ce qui fait baisser plus rapidement la température de la (petite) pièce. Il convient de souligner qu’il existe des ventilateurs munis d’un brumisateur et d’un réservoir d’eau qui combinent les deux fonctions.

#3 Le ventilateur sans pale

Créant un « effet Venturi » (tout comme les moteurs à turbine d’un avion), ces ventilateurs sans pales mobiles ne sont pas seulement de conception élégante, ils sont aussi très puissants et efficaces. Les ventilateurs sans pales sont fiables et ne présentent aucun risque pour les enfants. Comme leurs équivalents, les ventilateurs conventionnels, ils sont également disponibles en version oscillante et permettent un réglage de la vitesse. Le seul inconvénient : le prix. À partir de 300 euros (et bien au-delà)… soit quasiment autant qu’une de climatisation mobile.

#4 Le rafraîchisseur d’air

C’est l’alternative la meilleure alternative pour ceux qui souhaitent faire baisser la température d’une petite température de 2 à 5° C à petit prix, sans polluer. Le rafraîchisseur fait passer l’air dans des serpentins pour les humidifier, puis expulse l’air plus frais pour améliorer votre confort de vie. Aucune installation n’est à prévoir, on est sur du Plug & Play ! Vous pouvez trouver des explications sur les rafraîchisseurs d’air ici.

#5 Le rafraîchisseur adiabatique

Autre alternative aux climatiseurs, le rafraîchisseur adiabatique est un type spécifique de rafraîchisseur d’air. Il présente de nombreux avantages :

  • En utilisant le même principe que le ventilateur amélioré, le refroidisseur adiabatique aspire l’air ambiant qui passe ensuite dans un échangeur de chaleur humide, pour en ressortir tout frais et refroidi ;
  • Le rafraîchisseur consomme peu d’énergie (de 45 à 90 W), est moins coûteux (de moins de 80 € à environ 200 €), fonctionne pendant 10 à 30 heures d’affilée et convient parfaitement aux pièces de 20 à 30 m² ;
  • Le réservoir d’eau peut être rempli de glaçons, mais il doit être rempli en permanence. Il suffit alors de brancher l’appareil et… c’est tout !

Cependant, il y a aussi quelques inconvénients :

  • Comme les autres ventilateurs, le refroidisseur adiabatique ne peut pas être réglé à une température spécifique. À cet égard, il ne correspond pas à une véritable unité de climatisation ;
  • Finalement, le rafraîchisseur finit par être saturé par l’humidité de l’air qu’il a aspiré de la pièce où il est installé. Il faut donc aérer la pièce.
18
Mai

L’expérimentation Lumiroute livre ses premières conclusions

Après deux ans de tests et de mesures, le tronçon expérimental Lumiroute, installé près de Limoges, révèle des résultats prometteurs.

Le revêtement routier de couleur claire permet de réduire l’éclairage nécessaire en maximisant la luminosité perçue, et donc les consommations d’énergie de plus de 60 %. Détails.
Les éclairages routiers sont dimensionnés par le « niveau de luminance de la chaussée », c’est-à-dire la quantité de lumière réfléchie par cette dernière. Il y a deux ans, trois partenaires (Malet, travaux routiers, Spie Batignolles, électrification, et Thorn, éclairagiste) ont initié l’expérimentation Lumiroute avec le concours de la communauté d’agglomération Limoges Métropole. L’objectif final : réduire les consommations énergétiques en maximisant la réflectance du revêtement et en adoptant un éclairage LED adapté, afin d’obtenir le niveau juste de luminosité. Le procédé, lauréat d’un appel à projet du ministère du Développement durable en 2011, a donc été testé durant 24 mois sur une deux fois deux voies.

source : biactu  http://www.batiactu.com/edito/experimentation-lumiroute-livre-ses-premieres-conclusions-44962.php

26
Avr

Le rôle fondamental d’un disjoncteur de puissance

Dans le domaine de la distribution électrique, qu’est-ce que les secteurs du tertiaire, de la santé et des télécoms ont en commun ? La réponse est simple.

Il leur faut constamment être en mesure de pouvoir fournir en énergie les différents réseaux et systèmes qui composent leurs infrastructures. Pour ce faire, il est nécessaire que l’installation électrique soit équipée d’excellents disjoncteurs de puissance. Nous le savons, ces secteurs sont tous tributaires d’impératifs qui sont liés à la sécurité, au gain de temps et à une réduction des coûts de maintenance.

disjoncteur_entilliguard_general_electric_industrial_solutions_tertiaire_sante_telecomsDepuis quelques mois General Electric Industrial Solutions a mis sur le marché une nouvelle version de ses disjoncteurs de puissance EntelliGuard conformes aux normes CEI, ANSI et UL. Ils offrent une combinaison unique de tenue aux courants de défaut élevés, de rapidité d’interruption et de sélectivité. Cette solution a été spécialement conçue pour être appliquée dans le cadre de travaux de réaménagement ou d’agrandissement des installations électriques. Le manque d’espace dans les armoires électriques est un problème, que de nombreux électriciens rencontrent régulièrement.

De plus, la largeur basique du disjoncteur automatique est désormais optimale. Cet ajustement a permis de créer un espace pour la connexion des barres et des câbles d’entrée et de sortie du courant. Ce disjoncteur est aussi équipé d’un innovant système de protection, qui lui permet de disposer de la technologie la plus moderne en matière de sécurité, de fiabilité et de mesure. Cette innovation offre aussi la possibilité au système de bénéficier de relayage et de communication, grâce au protocole Modbus ou Profibus.

Le champ d’application de cette nouvelle solution de GE Industrial Solution est très large. En effet, les disjoncteurs automatiques de puissance EntelliGuard peuvent être utilisés pour protéger des groupes électrogènes, des moteurs, des batteries de condensateurs ou encore des transformateurs. Leur utilisation est aussi recommandée pour des systèmes de commutation automatiques.

Par ailleurs ces disjoncteurs sont équipés d’instruments de mesure de la tension, de la puissance relative, ainsi que de la consommation à toute heure. Ils disposent aussi de fonctions de protection additionnelles, comme la surtension, la tension minimale et le déséquilibre de phases.

 

Source : la connexion intelligente  http://connexionintelligente.com/rolel-dun-disjoncteur-de-puissance/

15
Avr

ERDF attaque en justice une commune opposée à son compteur Linky

Les élus d’une commune de Seine-et-Marne ont voté contre le déploiement des compteurs Linky sur leur territoire, ce que conteste ERDF qui a déposé un recours devant le tribunal administratif.

Alors que la fronde contre les compteurs communiquant Linky monte, ERDF a décidé de riposter : le gestionnaire du réseau français de distribution d’électricité a annoncé ce vendredi avoir déposé un recours devant le tribunal administratif de Melun pour contester une délibération de la commune de Varennes-sur-Seine, en Seine-et-Marne, interdisant le déploiement de son compteur Linky.
« C’est très exceptionnel qu’on fasse ça. Il y a une vraie rupture de dialogue avec le maire qui attaque publiquement l’entreprise et de manière répétée sur ce déploiement  » actuellement en cours dans cette localité, a expliqué un porte-parole d’ERDF. « A Varennes, il y a eu une opposition forte et un empêchement de poser des compteurs », a-t-il ajouté, regrettant aussi que le gestionnaire de réseau n’ait pas été convié à une réunion publique organisée vendredi soir intitulée « ERDF sait et nous ment sciemment « .
Les élus de Varennes-sur-Seine avaient voté le 17 décembre 2015 contre le déploiement de Linky sur leur territoire, « dans l’attente de résultats plus complets sur les contraintes, dangers et risques liés à l’installation de ces compteurs « , selon un document publié sur le site de la commune. Déplorant l’absence d’étude d’impact préalable, « les élus voulaient ainsi faire appliquer le principe de sobriété électromagnétique prôné par la loi « , est-il précisé.
Lire aussi :
> Le compteur « évolué » Linky en cinq questions
620.000 compteurs Linky posés
Face aux communes réfractaires, ERDF privilégie habituellement « la voie du dialogue sous la forme d’un recours gracieux « , consistant à demander par courrier un retrait de la délibération, ou se prévaut de la décision des préfectures, qui invalident « systématiquement  » les délibérations interdisant Linky, a expliqué le porte-parole du gestionnaire de réseau.
Celles-ci considèrent que « les communes n’ont pas compétence en matière d’énergie parce qu’elles ont délégué cette compétence et que pour déployer son compteur, ERDF s’appuie sur une décision législative nationale qui a une valeur supérieure à une décision municipale », a-t-il précisé, soulignant qu’à Varennes-sur-Seine, il n’avait pas été donné suite à la lettre de la préfecture.
ERDF, filiale d’EDF chargée de la gestion du réseau électrique basse et moyenne tension, a lancé en décembre le déploiement dans tous les foyers français de 35 millions de compteurs Linky, un vaste chantier qui durera six ans. A ce jour, plus de 620.000 compteurs ont été posés, et le déploiement se poursuit au rythme prévu malgré les oppositions, a souligné l’entreprise.
101 communes françaises opposées
Ce compteur « intelligent » permet d’éviter le passage d’un technicien pour relever les compteurs : la consommation est mesurée en temps réel et transmise une fois par jour au fournisseur d’électricité, permettant une facturation plus précise que celle basée sur des estimations.
Mais ses détracteurs remettent en cause la réalité de ses bienfaits, notamment les gains espérés en matière de consommation d’électricité. D’autres s’inquiètent des possibles risques pour la santé liés aux ondes électromagnétiques émises par le compteur, ce qu’ERDF conteste. Afin de rassurer la population de Varennes-sur-Seine, l’entreprise a ainsi proposé de permettre « à des laboratoires indépendants de mener des tests d’ondes sur les compteurs déjà posés », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Quelque 101 communes françaises refusent à ce jour le déploiement de ce type de boîtiers, selon le site internet animé par Stéphane Lhomme, militant écologiste et conseiller municipal de Saint-Macaire (Gironde), commune également opposée à Linky. ERDF a toutefois dit ne pas envisager de poursuites contre elles car le déploiement du compteur y est prévu à une échéance plus lointaine.

source : lesechos ERDF attaque en justice une commune opposée à son compteur Linky
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/15/04/2016/lesechos.fr/021845895235_erdf-attaque-en-justice-une-commune-opposee-a-son-compteur-linky.htm#u0xWaRfqTsQM3j2i.99

12
Avr

Stockage d’électricité : qu’appelle-t-on le « Power-to-Gas » ?

Le « Power-to-Gas » (P2G) consiste à transformer de l’électricité en hydrogène(1) par électrolyse de l’eau afin de la stocker à un moment où elle est excédentaire sur le réseau : l’électricité est utilisée pour casser des molécules d’eau (H2O) en hydrogène(2) (H2) et en oxygène (O).

Ce mode de production de l’hydrogène est bien moins répandu que le vaporeformage de combustibles fossiles (en raison de son coût plus élevé) mais il présente dans ce cas l’intérêt d’avoir recours à de l’électricité « fatale »(3).

Le Power-to-Gas permet en particulier de compenser les aléas naturels des sources d’électricité éoliennes et photovoltaïques en stockant sous forme de gaz leur production lorsque cette dernière ne répond pas à la demande des réseaux auxquelles elles sont connectées.

L’hydrogène ainsi produit peut alors être valorisé de différentes manières :

être injecté dans les réseaux de gaz naturel en l’état (dans une limite d’environ 20%(4)) ou après avoir été associé à du CO2 pour le convertir en méthane de synthèse (méthanation) ;
alimenter des véhicules à hydrogène(5) ;
être consommé à des fins industrielles ;
être reconverti en électricité via une pile à combustible à un moment de plus forte demande.
Contrairement à l’électricité, l’hydrogène converti en méthane présente l’intérêt d’être facilement stockable sur de longues durées. A l’horizon 2030, l’Ademe évalue le potentiel d’électricité valorisable en France en ayant recours au Power-to-Gas à environ 2,5 à 3 TWh par an (la production électrique française en 2015 atteint 546 TWh). L’Allemagne et le Danemark sont les principaux pays à effectuer des recherches sur cette technologie en raison du taux de pénétration croissant des sources intermittentes d’électricité sur leurs réseaux(6).

Le développement de cette technologie est actuellement freiné par le coût de production de l’hydrogène, aux alentours de 100 €/MWh, soit près du triple des prix de gros du gaz naturel selon une étude de l’Ademe et des gestionnaires de réseaux français GrDF et GRTgaz(7).

source : Stockage d’électricité : qu’appelle-t-on le « Power-to-Gas » ?

1
Avr

Poisson d’avril sur les détecteurs de fumée

Mercredi dernier à l’occasion du 1er avril Rue 89 à écrit un article intitulé « Des mouchards dans vos détecteurs de fumée »

Selon l’article, suite au projet de loi sur le renseignement en réponse au attentat de Charlie Hebdo, un micro aurait été installé dans tous les détecteurs de fumée destinés au marché français.
Le micro déclenche un enregistrement quand certains mots clés sont prononcés, les données seraient ensuite transférées via wifi sur une plateforme interministérielle , classée « secret défense » et gérée par les renseignements généraux.

« Le scandal » dévoilé par un lanceur d’alerte et des fabricants de daaf de mèche
L’affaire aurait été dévoilée par un hacker curieux, qui en démontant son daaf aurait découvert un élément suspect.
Cette pièce supplémentaire serait un micro semblable à ceux que l’on peux trouver dans les babyphones.
Le journaliste de Rue 89 « enquête » alors auprès des fabricants qui ne souhaitent pas répondre aux questions.

Un ancien employé contacte le journaliste peu de temps après, cet informaticien aurait été licencié du numéro deux français des détecteurs de fumée pour ses questionnements et sa curiosité sur « l’opération Smog ».

Ce lanceur d’alerte dévoile une liste de 37 mots clés qui activeraient le micro et la mise sous écoute.

Voici un échantillon: « Illuminati » « ambassade des Etats-Unis »« Kalachnikov » « Gayet » Merci pour ce moment » « sans-dents » «Bygmalion » « World Trade Center » « complot » « 2017 » « Corse » ou encore « Je vais récupérer le colis » ou maquereau…

A la lecture de cette liste de mots clés (et même bien avant) toute personne censée se rend compte qu’il s’agit d’un fake d’autant plus, qu’en regardant son calendrier il coïncide avec le 1 er avril 2015 !

Mais des personnes y ont cru !
Des gens y on vraiment cru et ont commencés à démonter leur daaf pour vérifier son contenu, certain l’on même détruit et ne souhaite pas le remplacer.

Cette blague est un peu de mauvais goût, sachant qu’à ce jour seulement 60% des foyers français sont équipés.
Avec ce genre d’article on alimente la paranoïa et on conforte certain dans l’idée qu’un détecteur de fumée n’a pas d’utilité dans leur logement.

Pour rappel un incendie se déclenche toutes les 2 minutes en France, cela se traduit par 800 morts annuel.
Les sinistres ont lieu dans 70% des cas la nuit d’où l’importance d’une alarme pour vous alerter en cas de présence de fumée.

source : daff.pro Poisson d’avril sur les détecteurs de fumée

10
Fév

Un groupe chinois prend le contrôle d’Havells Sylvania

La société Shanghai Feilo Acoustics vient d’acquérir 80% d’Havells Sylvania, spécialiste de la fabrication et la distribution de solutions d’éclairage. La nouvelle entité s’appelle désormais Feilo Sylvania.

« Feilo est fière d’établir un partenariat avec Sylvania pour créer une marque mondiale leader de l’éclairage. Feilo apportera à Sylvania une large gamme de produits Led compétitifs, une capacité d’innovations, une expertise « projets » ainsi que sa force financière. Associés à l’offre de Sylvania, nous disposerons d’un fort potentiel de croissance et de rentabilité », a déclaré Zhuang Shenan, directeur général de la société Shanghai Feilo Acoustics, qui vient de prendre une participation de 80% dans Havells Sylvania. Cette dernière conserve 20% de participation avec des options de sortie dans les trois à cinq années à venir. La nouvelle entité s’appelle Feilo Sylvania : « Cet accord représente une opportunité unique pour chacune des parties. Havells Sylvania offre trois marques fortes ainsi que des organisations et réseaux de distribution bien établis à travers les différents pays. Avec notre longue tradition de société entrepreneuriale, nous sommes en mesure de concrétiser les plans de croissance définis par Shanghai Feilo. C’est une situation triplement gagnante », a déclaré Christian Schraft, PDG de Feilo Sylvania.

A noter que Feilo est une entreprise cotée en bourse avec une participation majoritaire de la société Inesa, entreprise publique du gouvernement de Shanghai.

source : biactu Un groupe chinois prend le contrôle d’Havells Sylvania

28
Jan

Produire de l’électricité à partir des ondes WiFi, c’est possible

Alimenter gratuitement des capteurs ou dispositifs électroniques sans recourir à un câble d’alimentation, ni à une batterie, ne relève plus de la science-fiction. La technologie Freevolt capte l’énergie des ondes radiofréquences ambiantes et les transforme en courant électrique. De nombreuses applications pourraient être trouvées dans un environnement toujours plus connecté.

Freevolt n’est pas un groupe de punk rock alternatif, ni une entreprise de location de vélo à assistance électrique. Il s’agit d’une technologie qui permet de transformer les ondes rencontrées au quotidien (GSM, 3G, 4G, WiFi…), dont la longueur d’onde est comprise entre 0,5 et 5 GHz, en un faible courant électrique. De quoi s’affranchir des sources d’alimentation classiques, batteries embarquées ou câbles reliés au réseau.

Techniquement, la solution Freevolt comprend trois composants principaux : une antenne multi-bande, qui capte un maximum d’ondes électromagnétiques, un redresseur, qui les transforme en électricité, et un module de gestion de l’alimentation, afin d’optimiser la production. Avec une puissance très modeste de 100 µW par boîtier Freevolt, pas question encore de pouvoir alimenter un smartphone, par exemple. En revanche, il sera possible d’alimenter nombre d’objets connectés et de les rendre autonomes. Des sondes de température ou des détecteurs de fumée intelligents, par exemple, pourraient en faire partie, tout comme d’autres équipements domotiques tels des capteurs d’alarme. Lors de la conférence de presse de lancement, l’inventeur du système, Paul Drayson, a présenté un prototype alimentant en électricité une diode électroluminescente bleue, dont l’intensité de brillance variait en fonction du nombre de portables allumés à proximité. Pendant sa présentation, il a également utilisé la technologie pour alimenter son micro grâce aux ondes.

Des smartbuildings toujours plus instrumentés

Une première application pratique a déjà été développée par Drayson Technologies : elle permet de visualiser la qualité de l’air (et notamment la concentration en monoxyde de carbone) sur son smartphone, cette dernière étant mesurée et communiquée par un réseau de capteurs sans fil, alimentés par Freevolt. La porte s’ouvre donc sur un ensemble de fonctionnalités liées aux bâtiments intelligents et à la domotique, grâce à l’instrumentation des logements, bureaux ou espaces de vente qui permettrait de mieux connaître les usages et fréquentations. D’autant que les ondes électromagnétiques sont désormais omniprésentes, qu’il s’agisse de téléphonie, de télévision ou d’Internet, dans les logements (ce qui pose des problèmes aux personnes électro-sensibles), dans les immeubles tertiaires et dans les espaces publics, qu’il s’agisse de jardins, de centres commerciaux ou de gares. Selon Paul Drayson, la quantité moyenne rencontrée est estimée entre 20 et 35 nW/cm². Une énergie intangible et gratuite qu’il propose de collecter.

source : biactu Produire de l’électricité à partir des ondes WiFi, c’est possible

22
Jan

Les Français prêts à passer aux EnR domestiques

La transition énergétique fait son chemin dans les foyers français. Selon le baromètre Qualit’EnR, les ménages sont davantage sensibilisés à l’équipement de leur logement avec des solutions reposant sur des énergies renouvelables. Découvrez les tendances.

Les Français soutiennent le développement des énergies renouvelables et sont de plus en plus nombreux à souhaiter s’en équiper. C’est ce qu’il ressort de la 6e enquête annuelle menée par OpinionWay pour Qualit’EnR auprès de 1021 personnes. Malgré un contexte économique difficile et un coût de l’énergie fossile bas, les ménages souhaitent entreprendre leur propre transition énergétique. Ils seraient déjà 37 % à en disposer, proportion qui monte à 48 % chez les propriétaires. Et 26 % des foyers qui n’en disposent pas encore se déclarent prêts à franchir le pas (35 % chez les propriétaires). Les équipements les plus présents dans les maisons françaises sont les inserts bois (17 %), les poêles à bois (12 %) et les pompes à chaleur (12 %). Les installations solaires photovoltaïques (8 %) ou thermiques (8 %) affichent une bonne progression par rapport à 2015.

Les interrogés annoncent souhaiter à une écrasante majorité, l’encouragement de ces énergies renouvelables (96 %), dont le solaire thermique en priorité. Le prix conditionnera le choix de cette option énergétique pour 54 % des Français, et ce sont les difficultés administratives (39 %) qui constituent le frein principal. Mieux informés, les propriétaires ne sont plus que 21 % à tout ignorer des aides disponibles : ils sont 76 % à déclarer connaître le crédit d’impôt (CITE) et 65 % le prêt à taux zéro (PTZ). De même, 72 % des Français connaissent aujourd’hui le dispositif Reconnu garant de l’environnement (RGE) qui semble remporter de nombreux suffrages : 83 % des personnes interrogées feraient appel à un professionnel titulaire de ce signe de qualité pour la réalisation de travaux de rénovation énergétique chez eux.

Outre le fait de réaliser des économies, les Français se déclarent prêts à consommer directement l’énergie électrique produite par des panneaux solaires installés en toiture (88 %) selon le mode de l’autoconsommation, tout en revendant l’excédent (77 %). Quant au budget estimé, il est de l’ordre de 5.000 € pour du photovoltaïque, 2.700 € pour du thermique et de moins de 2.300 € pour une pompe à chaleur. Pour l’association Qualit’EnR, c’est la tenue de la COP21 à Paris, au mois de décembre 2015, qui a ravivé l’intérêt des Français : ils sont 23 % à se déclarer plus sensibles aux enjeux environnementaux, principalement dans les tranches d’âges plus jeunes (moins de 35 ans). La transition écologique est donc bien enclenchée, y compris dans les ménages.

source : biactu Les Français prêts à passer aux EnR domestiques

23
Déc

Chauffage 2.0 : la revanche de l’électrique

D’immenses progrès ont été réalisés sur les installations électriques, tant sur le confort thermique que la consommation. Totalement fiable et sans risque, le chauffage électrique est réglementé (norme CE, NF cat C…) pour assurer une totale sécurité.

Le chauffage électrique est de nouveau compétitif et est éligible au contrat d’efficacité énergétique CCE, ce qui permet aux installateurs de le proposer. Les solutions de chauffage intelligent existantes permettent un contrôle à distance sans intelligence machine, ou bien s’appuient sur une intelligence sans contrôle humain. Les nouveaux systèmes, beaucoup plus performants, donne le contrôle à l’utilisateur, et l’accompagne naturellement par une intelligence machine pour des décisions d’optimisation utile.

En France, près de 80 millions d’appareils de chauffage électrique équipent 11 millions de foyers, dont 45 millions ont de plus de 20 ans. Ces appareils de première génération, surnommés grille-pain, ne bénéficient pas des nombreuses innovations réalisées depuis 25 ans et surtout ces 5 dernières années. Ils consomment beaucoup plus que ceux de dernière génération et, surtout, ne procurent pas un confort thermique satisfaisant.
Performant et pilotable, le nouveau chauffage électrique présente des atouts de taille. Il s’adapte aux besoins et aux habitudes de vie de chacun pour plus de confort et d’économies d’énergie. Il utilise une énergie produite en France, en très grande partie décarbonée, ce qui répond parfaitement aux objectifs que la France s’est fixée pour contribuer aux enjeux de lutte contre le réchauffement climatique. Avec un rejet faible en CO2 (gaz à effet de serre) et une source de production de plus en plus naturelle (énergies renouvelables : soleil, air, eau), l’électricité est qualifiée d’énergie verte. Seulement 10 % de l’énergie produite provient de centrales thermiques. Le gaz, énergie fossile, génère du CO2 mais beaucoup moins qu’une chaudière au fioul !

Des performances de premier rang
Le chauffage électrique est devenu le système de chauffage le plus performant en matière de confort et d’économie. Produisant une chaleur douce et homogène grâce aux nouvelles technologies, les radiateurs électriques dernière génération deviennent aussi moins énergivores. Ils proposent jusqu’à 25 % d’économies d’énergie par rapport à des convecteurs classiques. À condition de s’équiper d’une bonne régulation-programmation chassant le moindre gaspillage de kilowattheure. Le corps de chauffe en fonte, en aluminium, la technologie fluide ou les technologies innovantes telles que l’auto programmation, la programmation intégrée, les détecteurs de présences, d’ouverture de fenêtre sont autant d’atouts qui permettent de bénéficier en toute tranquillité d’un confort tout en faisant de réelles économies sans même s’en préoccuper ! Ce besoin de mieux consommer est une nécessité car trop de systèmes (chaudière, chauffage, boiler d’eau chaude) sont mal réglés et entrainent une surconsommation inutile. L’association de l’aluminium et du rayonnement doux généré par une température de surface basse et une large surface d’échange des radiateurs électriques à chaleur douce permet d’apporter le confort d’une chaleur douce réactive et homogène du sol au plafond en continue ainsi qu’un air sain et agréable à respirer ! De par leur conception et les technologies qu’ils intègrent, les appareils de chauffage électriques modernes permettent des économies d’énergie conséquentes et une amélioration significative du confort thermique. Grâce aux nouvelles façades chauffantes ultra réactives, les appareils à chaleur douce sont idéaux dans les foyers ayant un rythme de vie irrégulier avec des emplois du temps et des horaires variables.

source : filière 3e
Chauffage 2.0 : la revanche de l’électrique